Soit q un entier ≤ 2 et notons par s q(n) la somme des chiffres de n en base q. En 1978, Stolarsky a demontré que
On sait maintenant que les courbes elliptiques sur Q sont modulaires : une conséquence est le Grand Théorème de Fermat. Ces résultats s'intègrent au programme de Langlands, qui conjecture un lien précis entre les représentations galoisiennes et les formes modulaires et leurs généralisations. Ces conjectures ont un versant local, pour les corps p-adiques, et ce lien précis entre représentations galoisiennes de degré n et représentations de GL(n), pour les corps p-adiques, a pu être prouvé . Si n est premier à p, les deux côtés de la correspondance obtenue ont une description explicite simple, mais décrire explicitement la correspondance est un cauchemar que j'aurai plaisir à partager... Au début du siècle dernier, F.G. Frobenius proposa le problème suivant (communément appelé 'problème diophantien de Frobenius'): étant donné des entiers positifs a1,...,an, premiers entre eux, quel est l'entier le plus grand (appelé 'nombre de Frobenius') qui n'est pas une combinaison linéaire de a1,...,an à coefficients positifs ? L'étude et la compréhension de ce problème ont été l'objet de nombreux articles de recherche. Dans cet exposé, seront évoqunées différents méthodes algébriques et géométriques visant à calculer le nombre de Frobenius. On parlera aussi des notions liées au problème de Frobenius comme le 'dénumérant' et les trous d'un semigroupe numérique. On finira en discutant quelques généralisations.
Pour λ≥ 0, on pose
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:
(33) 3 20 43 68 75 |
S. Eliahou
: (33) 3 21 46 36 57 |